Εγκυκλοπαίδεια Μείζονος Ελληνισμού, Εύξεινος Πόντος ΙΔΡΥΜΑ ΜΕΙΖΟΝΟΣ ΕΛΛΗΝΙΣΜΟΥ
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Goths

Συγγραφή : Kazanski Michel (16/4/2008)

Για παραπομπή: Kazanski Michel, "Goths", 2008,
Εγκυκλοπαίδεια Μείζονος Ελληνισμού, Εύξεινος Πόντος
URL: <http://www.ehw.gr/l.aspx?id=11868>

Goths (20/7/2009 v.1) Γότθοι (27/7/2009 v.1) Goths (27/7/2009 v.1) 
 

1. L'origine des Goths

Les Goths représentent un groupe des peuples de langue germanique orientale, connu dans l’Antiquité romaine et durant le Haut Moyen Âge. Selon la légende, rapporté par Jordanès (VIe s.), les Goths sont originaires de la Scandinavie. En fait, cette légende raconte plutôt l’histoire de la dynastie charismatique des Amales. Au Ier s. ap. J.C. les Goths, selon le témoignage de Tacite habitent en Europe centrale, où les archéologues identifient comme gothique la civilisation de Wielbark, dans le bassin de la Vistule et sur la côte sud de la mer Baltique. À part les Goths cette civilisation englobe d’autres peuples germaniques orientaux, tels les Gépides, es Hérules etc.

2. Leur expansion

Durant la deuxième moitie du IIe-première moitié du IIIe s. les porteurs de la civilisation de Wielbark s’avancent le long du Boug occidentale vers le territoire de la Biélorussie et de l’Ukraine actuelles. Au Nord de la mer Noire et sur le Danube inférieur les Germains entrent en contact avec les populations locales scytho-sarmates, géto-daces, dans une moindre mesure slaves pour former ensemble la fédération des peuples germaniques et non-germaniques, dirigée par les Goths. À partir des années 240 ces Barbares commencent les guerres contre l’empire romain. D’abord ils attaquent les villes grecques du Nord de la mer Noire, puis tout le bassin pontique et les Balkans sont dévastés, mais vers 275 ap. J.C. la menace barbare est écartée.

3. La division entre Ostrogoths et Wisigoths

Durant le IIIe s. les Goths se fixent sur le territoire de l’Ukraine, de la Moldavie et de la Roumanie actuelles, voisinant avec l’empire romain. À cette époque les Goths se divisent en deux branches, les Ostrogoths-Greutunges, dirigés par la dynastie des Amales et les Wisigoths-Tervinges, dirigés par leurs propres chefs, mais probablement subordonnés aux Amales. Les premiers occupent le territoire à l’est entre le Dniestr et le Donetz, les secondes- à l’ouest, entre le Dniestr et le Danube. La civilisation de la fédération gothique, dite de Černjahov (Sîntana-de-Mureş, selon la terminologie des archéologues roumains), montre un très haut niveau de la romanisation des Goths.

4. Les Wisigoths

En 375-376 les Goths subissent l’invasion des Huns. Les Wisigoths sont repoussés au Sud du Danube, les Ostrogoths restent sous la domination des Huns en Ukraine. Les Wisigoths, alors sur le territoire romain, se révoltent contre l’administration impériale et infligent en 378 près d’Andrinople une grave défaite à l’armée romaine. Le nouveau empereur, Théodose arrive à contenir les Wisigoths et les éloigne de Constantinople. Mais après sa mort les Wisigoths passent en Italie et en 410 pillent Rome. En 412 les Wisigoths s’installent en Aquitaine et s’emparent du territoire entre Narbonne, Toulouse et Bordeaux. Ainsi apparaît le royaume wisigothique, qui existe en Gaule du Sud, jusqu’à l’occupation de cette région par les Francs, qui écrasent les Wisigoths dans la bataille de Vouillé. Les Wisigoths se replient vers l’Espagne, où ils forment un royaume avec la capitale à Tolède. Ce royaume subsiste jusqu’à l’invasion arabe en 712. Une série des nécropoles comme Duraton, Kastiltierra ou Madrona reflète la civilisation des Wisigoths en Espagne. Cette civilisation témoigne de la intégration progressive des populations germaniques dans le milieu méditerranéen occidental, de la sorte que à partir du dernier tiers du VIe s. les éléments germaniques ne sont plus visibles dans la culture du royaume hispano-wisigothique.

5. Les Ostrogoths

Les Ostrogoths se débarrassent du pouvoir des Huns après la mort d’Attila et la défaite de ses fils pendant la bataille de Nedao en 454 ou 455 entre les Huns et les peuples germaniques insurgés. Après Nedao les Ostrogoths se déplacent vers la Pannonie, puis, après le séjour dans les Balkans, s’emparent d’Italie en 494-495, dirigés par le roi Théodoric Amal. Le royaume italo-ostrogothique, avec la capitale à Ravenne, était parmi les plus puissants et plus influents royaumes romano-germaniques. En 535-555 l’Empire d’Orient, sous Justinien mène une longue guerre contre les Ostrogoths, qui se termine avec la chute du royaume italo-ostrogothique et, par la suite, la déportation des Goths.

6. Autres groupes des Goths

Encore trois groupes des Goths se situent durant le Haut Moyen Âge autour de la mer Noire. Les Goths minores occupent le territoire au sud du Danube, sans doute les descendents des fédérés gothiques de l’époque précédente. Selon les auteurs byzantins c’est une population agricole et pacifique, cependant ces Goths font le service militaire et même forment les troupes de choc lors de certaines actions au VIe s. En Crimée du Sud-Ouest à l’époque de Justinien dans le pays de Dori est attesté un groupe des Goths, clients de l’Empire. Les restes de cette population gothique existaient jusqu’au XVe-XVIe s., avant être assimilés par les Grecs pontiques et par les Tatars de Crimée. Enfin, un groupe des Goths, les Tétraxites, habitaient jusqu’au milieu du Ve s. en Crimée orientale. Puis entraînés par les Huns, ils dépassent sur la côte caucasienne de la mer Noire et s’(installent dans la région de la ville actuelle de Novorossiïsk. Ce groupe chrétien orthodoxe, garde des contacts avec Byzance au moins jusqu’au milieu du VIe s. Le matériel archéologique, venant de la nécropole gothique de Djurso, atteste leur assimilation progressive par la population caucasienne adyghé lors des VIe-VIIIe s.

     
 
 
 
 
 

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